vendredi 29 mai 2015

Sortie du lundi 1er juin 2015 à Saint Lambert (arboretum, boucle par la ferme de Filiol)

 

 Balade nature à l’arboretum de Saint Lambert,
boucle par la ferme de Filiol

Pin à gros cônes - (Pinus coulteri

Ce pin est également appelé "pin faiseur de veuves", il vaut mieux ne pas faire la sieste en-dessous





Aujourd'hui, nous avons passé une très agréable journée dans les monts de Vaucluse, pour trouver un peu plus de fraîcheur et de dépaysement. 






Nous avons visité l'arboretum de Saint Lambert au cours de la balade, un peu longue mais sans difficultés particulières, à l'ombre la plupart du temps (beaucoup de passages en forêt)!





L’arboretum a été installé par l’INRA dans les années 60 sur 1,50 ha pour essayer de trouver des espèces capables de produire plus de bois et de meilleure qualité que les chênes locaux.

C’est un arboretum d’élimination, 44 espèces d’arbres ont été testées, 28 conifères et 16 feuillus.

Les feuillus sont presque tous morts, il reste le frêne à fleurs, le charme houblon, l’érable negundo, qui ne sont pas supérieurs aux chênes locaux.
 
L’adaptation des pins noirs est confirmée, ce sont ses différentes origines qui sont comparées

(Corse, Calabre) Pour les autres résineux ayant survécu, leur croissance est faible, ils végètent.

Aujourd’hui ces méthodes sont abandonnées, les forestiers favorisent les espèces locales.

Ce qui reste de l’arboretum nous permet de découvrir quelques espèces exotiques.

QUELQUES PLANTES SUR NOTRE CHEMIN

                              

                                                           Ballote fétide - Ballota nigra

                                                             Famille des LAMIACÉES








Odeur forte, sent un peu le moisi
Tiges carrées
Feuilles molletonnées, gaufrées, velues, pétiole court
Fleurs violacées/roses ont une lèvre supérieure velue
Usage médicinal : Les sommité fleuries ont été utilisées pour leurs propriétés sédatives et
anxiolytiques. Leur usage a été abandonné car elle contient des alcaloïdes hépatotoxiques


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Aristoloche pistoloche -  Aristolachia pistolachia

Famille des ARISTOLOCHIACÉES

Aristos= excellent en grec
Lokhia = accouchement



Si elle déclenche un accouchement, elle peut aussi provoquer un avortement

Elle contient une substance fortement toxique et cancérigène : l’acide aristolochique

Elle héberge les œufs et nourrit des chenilles de papillons, la Diane et la Proserpine.


Dianne


Proserpine,

Les chenilles emmagasinent des produits qui les rendent toxiques et les protège de leurs prédateurs.

Chenille de la diane - photo d'Hélène


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Aphyllanthe de Montpellier -  Aphyllanthes monspeliensis

Famille des ASPARAGACÉES




Son nom signifie sans feuilles, elles sont réduites à des gaines membraneuses à la base des tiges. L’herbe à lièvre est aussi très appréciée des chevaux et des moutons.

On en faisait des brosses : il faut récolter les racines à la bêche à dents et les frotter sur une pierre plate pour enlever l’écorce de la racine.

Ces racines profondes assurent la pérennité de la plante en milieu aride.


Les fleurs sont sucrées, peuvent s’ajouter aux salades salées ou sucrées, elles sont appréciées des enfants.



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Sceau de Salomon - Polygonatum nodoratum

famille de ASPARAGACÉES







Plante rhizomateuse, tiges anguleuses, fleurs en tube par une ou deux, baies bleu noirâtre à maturité.
Plante toxique, les fruits provoquent des troubles digestifs et cardiaques.
Elle porte le sceau de Salomon sur son rhizome




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Mélitte à feuilles de mélisse - Melittis melissophyllum

Famille des LAMIACÉES






Elle occupe la lisière des bois de moyenne altitude.
Plante vivace, tige simple, velue.
Fleurs rose vif ou clair, ou blanche tachée de rose, seule ou par deux, toutes du même coté à l’aisselle des feuilles , c’est la plus grande fleur de la famille.
Feuilles opposées, grandes et allongées; bordées de dents arrondies, vert vif, luisant
Odeur prononcée au froissement, légèrement citronnée.
Consommée en tisane de fleurs par les anciens et utilisée quelquefois pour le Pastis maison.


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Limodore à feuilles avortées -  Limodorum abortivum

Famille des ORCHIDACÉES









L’absence de pigments verts l’empêche de fabriquer elle même sa matière organique à partir de la lumière.
Elle applique à fond le principe de l’exploitation des autres : certains affirment qu’elle vit aux dépens de champignons qui sont reliés à la fois aux racines de l’orchidée et à celles d’un arbre à proximité.
C’est un parasitisme indirect, comme la mafia, elle prélève sa part au passage par le champignon.
Elle possède très peu de racines, normal, elle se sert de celles des autres!
Vu leur taille cela semble leur réussir !


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Tamier commun -  Dioscorea communis 

Famille des DIOSCOREACÉES




 

  C’est une liane sans vrilles, aux feuilles alternes, luisantes, en forme de cœur dont le limbe est constitué d'un réseau de nervures non parallèles (exceptionnel pour une monocotylédone). Les tiges annuelles s'enroulent autour de tout ce qu'elles trouvent autour d'elles, elles sont issues d'un gros tubercule noirâtre ressemblant à un gros navet noir et à son cousin botanique, l'igname tropical.
Les fleurs jaune verdâtre sont petites et réunies en grappe, la plante est dioïque, les fleurs mâles dressées,les fleurs femelles penchées en cloche.
Les baies sont rouges, brillantes, disposées en chapelet, persistantes l'hiver après le sénescence des feuilles.

Ses jeunes pousses, appelées "respountchou" sont consommées comme des asperges dans l'Aveyron, le Lot, le Tarn et Garonne. C'est un mets très apprécié et recherché, le goût est amer.
A ce stade, les substances toxiques ne sont pas encore élaborées.

La racine, âcre, est de très longue date un remède populaire des contusions et meurtrissures (d'où, pour une part,  le nom d'herbe aux femmes battues). On applique localement sa pulpe râpée. 

Toute la plante est à considérer comme toxique, la consommation des fruits et du tubercule peut provoquer de graves troubles digestifs. Le contact des fruits mûrs ou des rhizomes peut provoquer des dermatites en raison de la pénétration dans la peau de cristaux d'oxalate de calcium en forme de fines aiguilles. C'est peut-être pour cette raison que certains ont pensé que les femmes utilisaient cette plante pour exagérer les marques de coups et ainsi pouvoir présenter des preuves des mauvais traitements qu'elles subissaient!



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Campanule Raiponce (rabette) - Campanula rapunculus

Famille des Campanulacées





Feuilles pétiolées, allongées, étroites, bord crénelé, dessous un peu glauque irisé, alors que le dessus est vert.
Les nervures secondaires forment un réseau
Plante vivace, sans poils, rosette peu plaquée au sol.
Racine blanche, charnue, renflée en fuseau, comestible

Les fleurs en clochettes tournées vers le ciel sont bleu-violet
A ramasser avec parcimonie, car lorsqu’on prélève la racine d’une plante vivace, surtout avant la floraison, c’est la fin . Préservons la ressource !
Contentons nous d’une rabette par salade ! Mais une grosse !

"les salades provençales nous parlent"

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Céphalantère - Cephalanthera rubra






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Ophrys abeille - Ophrys apifera






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Trèfle étoilé - Trifolium stellatum






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Sauge des prés - Salvia pratensis











 

 

 

 

 

 

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Lis martagon - Lilium martagon






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Phalangère à fleurs de lys - Anthericum liliago





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Lin - Linum suffruticosum subsp appressum





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Comme le dit Michèle, il existe les moutons de Panurge,
nous avons pour notre association les chèvres de Claude...




vendredi 8 mai 2015

Sortie du lundi 11 mai 2015 sur les crêtes du Luberon à la Groupatassière


Photo d'Hélène


Nous étions une douzaine à monter vers les crêtes du Luberon,

sous une chaleur estivale!!! 


Photo d'Hélène

Thymus vulgaris Thym commun

« Ferigoule »


 
Du Grec this = je parfume
De l’égyptien tham = exhaler une odeur

Feuilles blanchâtres à la face inférieure avec les marges révolutées pou lutter contre la sècheresse.
Pousse dans les garrigues, rocailles, coteaux arides.

On en extrait une huile essentielle qui va fluctuer en fonction de l’environnement, exposition, humidité, altitude, biotope. Selon la
situation on peut trouver 7 races chimiques différentes (chémotype), dont 6 sont présentes dans les garrigues du sud de la France
HE à thymol la plus courante
HE à thuyanol sol plus ou moins humide
HE à carvacrol : chaleur et sècheresse
HE à geraniol en montagne, climat rude
HE à linalol dans toutes les aires du thym 
HE à terpineol sol plus ou moins humide

Et une seulement en Espagne :
HE à cineole
C’est pourquoi lorsqu’on cueille du thym dans la colline, on peut apprécier la grande diversité olfactive de cette plante.

Le thym émet des sécrétions toxiques qui inhibent les graines des graminées.
Il était utilisé pour embaumer les morts chez les égyptiens, comme la lavande. On raconte que l’on n’avait pas pu procéder à la réduction du corps d’un coupeur de lavande.
Photo de Nadine
 Conseils pour la cueillette :
Par une belle journée ensoleillée, couper les sommités fleuries au ciseaux ou au couteau au début de la floraison sans abimer la plante, ne jamais couper les parties ligneuses. Faire sécher la plante entière sans l’effeuiller pour ne pas perdre les essences volatiles, à l’ombre et au chaud, quand la plante est cassantes, la stoker à l’abris de la lumière et de la chaleur dans des boites en carton ou des bocaux de verre teinté. Ne pas garder plus d’un an
D’après Thierry Thévenin












Usages médicinaux :

Massages avec du thym grillé à la poêle mélangé à de l’huile d’olive pour les foulures, les entorses, torticolis, sciatiques

HE de thym a thymol : Rôle d’antiseptique intestinal
HE de thym a carvacrol : Rôle d’antiviral et antifongique pulmonaire
Propriétés antioxydantes.

Recettes :

Vinaigre des 4 voleurs (lotion antiseptique)
Une branchette de sauge officinale
Une de romarin
Une de verveine
Une de thym
A faire macérer dans du vinaigre de vin blanc pendant une semaine




Un truc intéressant :
Stimulant intellectuel, le thym pris en infusion donnera de l’inspiration et aidera à la concentration des idées, d’autant plus si l’on garde une poignée au fond de la poche.
Infusion solaire :
Remplir une bouteille à large goulot de sommités fleuries sans tasser. Recouvrir les fleurs d’eau de source, ajouter une c. à soupe de sucre par litre (facultatif) boucher, remuer légèrement et laisser infuser en plein soleil pendant une journée. Filtrer et conserver cette boisson désaltérante et parfumée au frais. Vous pouvez la boire dans les 2 jours suivants (même recette pour les fleurs de romarin, de sarriette, de menthe, de tilleul)

D’après Gilbert Fabiani

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Satureja montana 

sarriette vivace 

 LAMIACÉES

Pebre d’ase = poivre d’âne




Feuilles bordées de cils très courts, ponctuées de glandes à essence, comme imprimées dans le limbe. Ses feuilles portent à leur aisselle un petit bouquet de feuilles miniatures.



Sur la sarriette, depuis des siècles, il court des bruits déshonnêtes. Les étymologistes bien pensants rattachent son nom au latin « satura » ragout, farce.

Il est plus vraisemblable d’y voir un dérivé du grec « satyrion » qui évoque un satyre.

Cette plante éveille l’appétit de luxure pouvoir précieux dans une flore d’Europe avare en aphrodisiaques.

Le nom provençal pebre d’ase pourrait bien évoquer cet aspect là sur un mode ironique : l’âne, placide habituellement sait manifester à l’occasion un fort tempérament.

C’est une luxurieuse qui cache bien son jeu jusqu'à ce qu’on mette un de ses brins à la bouche, on s’interroge alors sur une possible duplicité, la sensation de brulure qui accompagne la puissance de l’arôme nous dit aussitôt que cette cousine du thym n’en a nullement la bonhomie.

Cette saveur brûlante, qui justifie l’allusion au poivre, tient à la présence d’une huile essentielle très irritante dangereuse à l’intérieur et sur les muqueuses.

Cette huile essentielle est puissamment bactéricide et antifongique.



Source : Pierre Lieutaghi

Photo d'Hélène

Photo d'Hélène

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Sideritis provincialis 

Crapaudine de Provence

LAMIACÉE

 Thé des garrigues


Fleurs en verticille, corolle jaunâtre à lèvre supérieure plus pâle que les inférieures.
Feuilles claires, velues, dentées, opposées, de saveur agréable.
Photo d'Hélène
Consommée en tisane depuis fort longtemps pour son goût.


Cette plante pousse sur sol calcaire, elle préfère les coteaux et les bois aérés




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Dorycnium pentaphyllum 

populaire « Badasse » 

FABACÉES


Sous arbrisseau de 20 à 4à cm.



Fleurs petites, blanches, à carène pourpre.



Feuilles à 3 folioles très étroites + 2 stipules très semblables aux feuilles insérées sur un même point.
Photo d'Hélène

Plante très mellifère qui fait le lien entre la floraison du thym et celle de la lavande.




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Lonicera xylosteum 

Camérisier des haies

CAPRIFOLIACÉES




Arbrisseau buissonnant (non grimpant)



Feuilles caduques, moles et densément velues



Fleurs blanches jaunâtres par 2

 
Baies rouges par 2

Écorce grisâtre, se détache précocement en fines lanières longitudinales.

On le trouve en altitude à partir de 600m

Plante hautement toxique, 2 ou 3 baies peuvent tuer un enfant, 30 un adulte.





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Viburnum lantana 

Viorne lantane 

ADOXACÉES

Atatier, tatino,




Du latin lento = je ploie, pour la souplesse et l’extrême solidité des rameaux de ce bel arbrisseau. Nul espoir de parvenir à les couper sans couteau. C’est pourquoi ses rameaux sont utilisés en vannerie, liens très solides, éclisses, anses de panier.



Ses bourgeons sont particuliers, formés de 2 petites feuilles sans écailles.



Ses fruits sont verts, puis rouges, puis noirs, souvent l’on rencontre les 3 couleurs ensembles, suspects, à ne pas consommer !

Photo d'Hélène

Photo de Jean Paul






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Cistus albidus 

Ciste cotonneux

CISTACÉES

« messugo »



Au temps de l’exploitation intensive des garrigues, les cistes étaient coupés en masse pour le fagot en particulier pour le four à pain.
En période de pénurie de tabac on a fumé les feuilles de ciste cotonneux (guerre de 39/45)


Les cistes résinifères : C. Ladanifer et C. creticus produisent une gomme aromatique, le ladanum, très estimé dans le passé pour ses vertus médicinales d’astringent et de vulnéraire.
En Crète, dans les années 40 on conduisait encore dans les cistaies des troupeaux de chèvres dont le pelage, où adhérait la résine poisseuse, était ensuite peigné pour l’en détacher.

Ce baume au parfum ambré l’une des senteurs les plus capiteuses de la flore méditerranéenne reste usité en parfumerie, les peuplements de l’Estérel sont encore demandés à cette fin.


D’après Pierre Lieutaghi

Photo de Nadine
Photo d'Hélène






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Prunus mahaleb 

Cerisier de Sainte Lucie 

ROSACÉES

Bois odorant




Arbuste originaire du Moyen Orient, présent dans toute l’Europe occidentale, autour de la Méditerranée et en Asie centrale. Il pousse dans les bois clairs, les garrigues, sur sol calcaire



Bois jaune clair à grain très fin très dense, utilisé en menuiserie pour des petits objets réclamant un bois très dur. Le nom de « Bois de Sainte Lucie » trouve son origine d’un couvent des Minimes, Sainte-Lucie-du-Mont, situé sur les hauteurs de Sampigny (Meuse) où s’est développé au XVIIe siècle, un artisanat d’objets religieux fabriqués dans le bois de ce Prunus abondant dans cette région.



Feuilles vert foncé, dentées, arrondies, pointues au sommet, luisantes.

Fleurs blanches en corymbes. Odeur d’amande, peut parfumer les crèmes



Fruits ovoïdes verts puis rouges puis noirs, luisants, de la taille d’un pois, saveur amère, un peu sucrée. Ils s’utilisent en confiture ou pour faire une liqueur médicinale appelée « petafouere » dans les hautes Alpes, pour soigner les maux de ventre, diarrhée et gaz.

Photo de Nadine
Photo d'Hélène

Photo d'Hélène
Photo de Jean Paul






L’épice appelée « mahaleb » utilisée au Maroc et au Moyen Orient est obtenue avec les amandes du noyau séchées. On les trouve entières sous forme de graines sèches de teinte jaune, ou écrasées sous forme de poudre blanchâtre.

Le mahaleb contient de l’acide cyanhydrique, qui à forte dose peut devenir toxique. A utiliser avec parcimonie en cuisine.

En parfumerie on emploie l’amande distillée, l’HE obtenue est utilisée pour son odeur d’amande (savons, cosmétiques)


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Pique-nique à l'ombre des pins

Photo de Nadine

 


Ail des ours de Claire et de Nadine - Photo de Nadine


Gâteau de Claire



Histoire des plantes contée par Hélène - Photo de Nadine


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Astragale de Montpellier



Photo de Jean Paul



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Epervière




                

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Photo de Nadine




Vue sur Saint Michel l'Observatoire

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Céphalanthère à longues feuilles

Orchidée

cephalanthera longifolia

 



Photo de Nadine
Photo de Jean Paul


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Ascalaphes



Photo d'Hélène



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  Orobanches

Plante parasite


Photo d'Hélène

 

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 Pin noir d'Autriche
Photo de Jean Paul

 
Photo de Jean Paul

 


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  Cuscute

Plante parasite

Photo de Nadine

 

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 QUELQUES FLEURS JAUNES RENCONTREES SUR LA CRETE DE LA GROUPATASSIERE

Coronilla et les Hippocrepis sont deux genres très proches l’un de l’autre, ils font tout deux partie de la famille des fabacées, dans laquelle les fruits sont des gousses et les
fleurs ont une corolle à 5 pétales : un étendard, deux ailes et une carène.
Les coronilles sont des plantes vivaces (excepté C. scorpioides), parfois des arbustes, à feuilles imparipennées comportant de 5 à 25 folioles. Les fleurs sont jaunes, formant des ombelles simples. La carène se termine par un bec pointu. Les gousses sont soit compressées, formant des petits segments, soit très échancrées. Le nom Coronille
vient de la forme en couronne de l’inflorescence.
Les Hippocrepis ont aussi des feuilles imparipennées à 5-15 folioles, carène en bec, mais la gousse est généralement recourbée, formant même comme un fer à cheval dans
l’espèce Hippocrepis comosa. C’est cette particularité qui explique le mot hippocrepis, mot à mot : chaussure de cheval



Photo de Jean Paul



Arbrisseau pouvant dépasser 1m de haut, se reconnaît à ses fleurs grandes (15mm), jaunes, curieusement « ajourées » (écart en triangle entre l’étendard et la carène), groupées par 2 à 4 sur de fins pédoncules. Le fruit est une gousse longue et fine, cylindrique, à segments peu marqués.




Hippocrepis comosa
Hippocrepis chevelu, fer à cheval


Petite plante vivace à souche ligneuse de 8 à 30 cm de haut, poussant surtout sur sol rocailleux et calcaire. Les feuilles portent de 9 à 15 folioles ovales étroites, parfois presque linéaires. L’inflorescence est une sorte d’ombelle à 5-12 fleurs jaunes à étendard parfois strié de brun-rouge. Les fruits sont élégamment ondulés.



Sous arbrisseau vivace glabre à souche ligneuse dépassant rarement 20cm. Folioles épaisses très glauques munies d’une bordure cartilagineuse, les inférieures stimulant des stipules. Nombreuses fleurs jaune d’or groupées en couronne au sommet des tiges et à gousses pendantes.



La coronille que nous n’avons pas vue à la Groupatassière
mais qui est aussi fleurie en ce moment

Arbrisseau élevé jusqu’à 1,50m à feuilles persistantes comportant 3 à 7 paires de folioles et à belles fleurs jaunes odorantes groupées en couronne très denses. Gousses pendantes en articles.


De la même famille des Fabacées, mais d’un genre différent à ne pas confondre avec Hippocrepis emerus. Vue sur la crète de la Groupatassière.


Arbrisseau de 1 à 2m de haut , à feuilles des rameaux florifères dépourvues de pétiole (sessiles), les trois folioles, courtes et ovales, étant insérées directement contre la tige, mais attention, les feuilles des rameaux stériles sont pétiolées, ce qui peut entrainer quelques hésitations pour le reconnaître surtout lorsqu’il est défleuri. Les gousses sont plates, différence avec Hippocrepis emerus qui lui ressemble mais dont les gousses sont cylindriques.

Une autre Coronille un peu spéciale car les fleurs ne sont pas disposées en couronne :


C’est une curieuse plante annuelle plutôt basse (10 à 30cm) , à 3 folioles larges, glabres et très glauques, inégales, la médiane beaucoup plus grande que les inférieures qui ressemblent à des stipules, à fleurs jaunes et à gousses fines bosselées et arquées en forme de queue de scorpion.